Chapitre 7
Gault et la fusion
La compagnie de cotton continua sa lutte pour sa survie pour la majeure partie de 1880 à 1890. C’était au temps dans l’histoire de l’industrie au Canada où plusieurs petites manufactures de textile avaient aussi des expériences similaires, surtout dans leurs incapacités de compétitioner avec les grandes compagnies des États-Unis et d’Europe. Ils pouvaient produire d’aussi bonne qualité, en plus que la jeune compagnie Dominion utilisait l’énergie de l’eau à bon marché. Mais, ils se battaient pour une compétition d’un marché extérieur avec un grand handicap, celui d’un marché loin dont les coûts de transportation était élevés. De plus, chaque groupe d’industrie compétitionait fortement avec les autres à leurs propres détriments.
C’était naturel aux hommes avec une grande vision de réaliser la position précaire de cette industrie dans le Canada et plusieurs y virent qu’une fusion était necéssaire. Il y en eu plusieurs à ce moment, plusieurs petites compagnie avec un seul propriétaire qui se combinèrent en une grande organisation.
À cette phase industrielle, c’était tôt mais juste à temps qu’un tel homme décida d’un plan de fusion à Magog pour les firmes de textiles. Ce plan, et cet homme, aida à rétablir la prospérité à la compagnie « Magog Cotton and Print Company » et au futur de l’industrie du textile à Magog.
Cet homme était Andrew F. Gault de Montréal, un autre homme avec une grande vision et une grande croyance que l’industrie du textile au Canada était importante. Même s’il était encore un jeune homme, Gault était déjà devenu président de la compagnie « Gault Brothers of Montreal », une des firmes de premier plan en mercerie. Il était aussi le directeur de la Banque de Montréal et de « Montreal Cottins Limited » de Valleyfield. Gault savait très bien l’information que Moore avait découvert quelques années auparavant qui démontrait que le Canada se forçait trop pour supporter les usines de cottons. Il savait que si la situation ne changeait pas, ces usines ferait faillites et le Canada perdrait beaucoup dans ce type d’industrie à cause de la perte d’emplois. Alors, comme alternative, Gault proposa donc des fusions.
La compagnie « Dominion Cotton Mills » a été formé dans le but de poursuivre le plan de Gault. C’était esperé que si de multiples usines de manufactures de cotton, localisé dans l’est du Canada, chacune avec leurs administrations, leurs vendeurs et leurs acheteurs différents pouvait être soudés dans une même organisation, que l’industrie du Cotton pouvait avoir un futur prospère.
La compagnie « Dominion Cotton Company Limited » a été formellement incorporé en 1890 avec Gault comme président avec un certain contrôle dans les usines d’Halifax et de Windsor en Nouvelle-Écosse, à Moncton au Nouveau-Brunswick, à Magog, Coaticook, St-Anne et Hochelaga au Québec et à Kingston et Brantford en Ontario.
L’usine à Magog sera transformée d’un établissement industriel servant à imprimer à un établissement pour blanchir du textile. L’eau du lac Memphrémagog était parfaite car elle n’avait pas de minéraux nuisibles pour cette tâche. La décision de cette transformation fut renforçée à cause de la position financière incertaine de cette usine.
Par contre, de l’usine d’hochelaga, W. T. Whitehead, sera transferé jusqu’à Magog comme directeur local. Après avoir longuement récolté des informations et des statistiques pour en faire des rapports sur l’impression de cotton teint au Canada, Whitehead convaincu que la compagnie qu’une importante partie des biens et du cotton non-blanchi pouvait être converti en argent mais seulement si le travail d’impression pouvait continuer. Ainsi, l’usine reviendra à sa fonction d’impression de textile, et quelques années plus tard, les tissus portant la mention de Magog seront reconnu sur le marché mondial.
Pour plusieurs années, cette fusion se portait bien. Les coûts réduits d’opérations dans d’autres divisions de la compagnie permit d’au moins couvrir les coûts de dépenses et non de continuer l’augmentation de leurs endettements comme la compagnie faisait dans le passé.
Entre 1890 et 1900, on pouvait croire que l’industrile du textile au Canada allait survivre. Il y avait beaucoup d’imprévus et de transformations à venir mais pour l’instant, les incertitudes du passées étaient oubliés.
C’était durant ce temps de calme et de stabilité qu’un fait pu être remarqué, que si l’industrie du textile pouvait prospérer dans le futur, alors Magog aussi pouvait prospérer. De 1890 jusqu’au aujourd’hui, cette interdépendance entre Magog et le textile est toujours présente.
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