Magog & Lac Memphrémagog - Une région magnifique à découvrir!

Chapitre 5

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Le cotton arrive à Magog

En très peu de temps, Moore s’aperçu que le chemin de fer ne pouvait être payant et, face à ce problème, il commença à chercher pour avoir plus de produits à expédier. Éventuellement, il décida qu’en plus de son industrie de bois et des autres produits, il aurait besoin d’un nouveau type d’industrie qui lui fournirait plus de volume quotidien lors des transports.

Lors d’une tournée politique de la région, il entra en contact avec un anglais du nom de William Hobbs qui était propriétaire d’un petit moulin à cotton à Coaticook. Moore décida alors que Magog avait aussi besoin d’un moulin à cotton. Mais, pendant qu’il récoltait des informations à ce sujet, il appris qu’il y avait déjà trop de ce type de moulin à travers le Canada et que la majorité n’était pas lucrative. Par contre, il appris aussi qu’il n’y avait pas d’usine d’impression de calicot dans tout le Canada. Il pris alors comme résolution qu’il devait y en avoir une et que Magog était la place parfaite. Avec son ami Colby, il créa en 1882 le « Magog Cotton and Print Co. » et persuada aussi Hobbs que se joindre à cette compagnie.

Hobbs ira en Anglette pour trouver du capital et donna des actions de la compagnie comme paiement pour la machinerie. La première usine d’impression de calicot au Canada était maintenant situé à Magog.

À ce moment, le lac Memphrémagog était rendu une région touristique durant l’été. Sir Hugh Allan, les Molsons et d’autres familles riches de Montréal achetait des terres et batissait des immeubles. De grands hôtels étaient battis à Magog, Georgeville, Gibraltar Point et Owl’s Head. Le sud du lac était financé par les New Yorkers et le nord par les Montréalais. Ces développements, ainsi que la construction pour l’usine de calicot amena beaucoup plus d’argent en circulation dans la communauté et la commodité de s’échanger des produits pour d’autres était rendu beaucoup plus rare. La ville de Magog en fera maintenant parler plus d’un!

Abri du yacht de Sir Hugh Allan

Abri du yacht de Sir Hugh Allan

Moore pris avantage des opportunités qu’il lui était offert. Il envoya des employés a l’entour du lac pour prendre des commandes qui était ensuite expédier par bateau. Il opérait aussi des routes de livraison dans la ville qui ne pouvait être couvert par bateaux et édifia ainsi une entreprise profitable qui, s’il avait investi cet argent, aurait fait de lui un homme très riche. Mais Moore avait encore deux grandes ambitions à réaliser encore. La première, en politique, était de représenter la région de Stanstead à Ottawa. Son seul obstacle était son ami Colby qui avait déjà cette position mais comme Moore était loyal à ses amis et son pays, il ne se présentera que plus tard. La deuxième était de faire en sorte que la communauté soit prospère. La politique lui coutera très cher et même certains de ses investissements dans l’industrie locale, une grande fortune à l’époque.

Le premier pas fait par la compagnie « Magog Cotton and Print Co. » a été de sécuriser le site occupé par la compagnie « Dominion Textile Co. Ltd » en payant avec les actions de la compagnie, soit 500$ pour la terre. Ensuite, les industries, utilisant l’énergie de l’eau, seront aussi achetés avec les terres sur le côté sud de la rivière qui seront inondés par le biais d’un batîment sur le barrage. Quand le travail sur le barrage et la digue débuta, c’était pris pour acquis que lors de l’achat des terres par Ralph Merry III, la rivière ainsi que les droits dessus venait avec. Mais la compagnie « British American Land Company » exposa le fait qu’elle avait déjà sécurisé, de l’Angleterre, le droit de réglementer le courant sur la rivière Magog. Aujourd’hui, la rivière est en deuxième place pour l’écoulement de l’eau le plus optimisé avec seulement sept pied non utilisé entre le lac Memphrémagog et la rivière St-François.

Finalement, en juin 1884, la compagnie créa la première pièce canadienne de calicot. Le succès dans cette aventure avait l’air d’être assuré mais une opposition inattendu se fera ressentir. Les acheteurs se fiait à la réputation de la compagnie. La qualité des produits était aussi bon que ceux d’ailleurs mais il manquait un historique à la compagnie, elle était trop jeune. Pourquoi, les acheteurs se disait, devraient-ils prendre le risque d’acquérir un produit d’une compagnie inconnu de Magog quand les autres produits comme ceux d’Angleterre étaient déjà connu.

Samuel Carsley, qui opérait le plus grand magasin à Montreal à ce moment, en deviendra le président. Quelques années plus tard, la compagnie était en difficultés financières. Les produits, alors qu’ils étaient emballés étaient embarrés dans un entrepôt dont seul la banque avait accès. Mr. Samuel Carsley, who operated the largest department store in Montreal at that time, become president. In a very few years the Company was in financial difficulties. Goods, as they were packed, were locked into a warehouse to which only the bank had access. Les employés n’étaient pas payés en argent et la compagnie sera vendu à la compagnie « Dominion Cotton Mills Company » vers 1899.

En 1887, Moore c’est arrangé pour vendre sa compagnie « Magog and Waterloo Railroad » à la companie « Canadian Pacific Railway » pour qu’elle puisse l’utiliser pour leur ligne transcontinentale. Après que la compagnie ait construit la route de Saint-John à Montréal, il découvrit que la ligne passait sept miles au nord de Magog ainsi qu’une ligne de rechange par Magog.

Moore discuta avec « Canadian Pacific Railway » en pointant à une des conditions du contrat de la vente de son chemin de fer que Magog devait être sur la ligne principale mais on lui dit que ce détour couterait trop cher pour être réalisé car la région était trop accidentée avec un minimum de 20 pieds par miles de dénivelation. Éventuellement, cette clause sera enlevé et une bonne somme d’argent lui sera versé en dédommagement.

Même avec les difficultés financières que Moore avait, cette offre ne l’intéressait pas, il croyait fermement que c’était dans le meilleur intérêt de la ville si une ligne de chemin de fer pouvait passer par la ville.

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