Chapitre 4
Pruches et chemins de fer
Deux ans plus tard, en 1855, les citoyens de Magog, dirigés par Moore, décidèrent que la colonie méritait une plus grande reconnaissance et un statut plus digne, maintenant qu’ils avaient passés à une population de 200. Lors d’une réunion dans le batîment de l’école, présidé par l’éloquent Moore, un vote unanime a passé pour que la municipalité de Magog soit créée. Le nouveau nom pour la colonie, soit Magog, a été adopté à ce moment, encore une autre étape franchie.
L’apparition de ce nom est encore un mystère. Peut-être qu’il vient d’un dialecte local des indiens, c’est la théorie la plus populaire. Ou peut-être que c’est une référence biblique à Gog et Magog, un roi et une nation, tiré du livre d’Ezekiel. Magog apparaît aussi dans le folklore Britannique comme le nom d’un géant mythique, capturé par le premier roi des Anglais. C’est possible que certain citoyens ont persuadés la communauté d’utiliser cette légende comme moyen de la préserver dans ce nouveau monde.
Le temps passait, Moore était maintenant rendu riche, mais ses succès ont seulement commencer à lui ouvrir son appétit pour de plus gros accomplissements. Le service de diligence qui passait maintenant regulièrement et bientôt à chaque jour, ainsi qu’un nouveau bateau à vapeur sur le lac a aidé la communauté grandement. Mais la fierté de Moore le poussait à plus et le fait que Magog était à une troisième place après Sherbrooke et Waterloo le contrariait. Et il savait exactement pourquoi depuis 1852, soit la connection de chemin de fer jusqu’a Montréal.
L’écorce de pruches, surtout, est la raison du chemin de fer à Magog. Depuis quelque temps, l’industrie de la tannerie à Magog à grandi rapidement, demandant de plus en plus d’écorce de pruches qui est utilisée lors de la transformation de peau en cuir. Il y avait une grande abondance de pruche dans la région et Moore regardait attentivement comment ils étaient coupés, écorcés et charriés à Waterloo ou à Sherbrooke, là ou les colons les vendait et dépensait leurs argent dans ces villes. Ce qui signifiait une perte pour Moore car c’était de potentiel clients. Un chemin de fer n’était pas juste bon pour Magog mais aussi pour son commerce.
L’industrie de la pruche fascinait Moore, il était bien convaincu, depuis longtemps, que ce que Magog avait réellement de besoin était un chemin de fer. Maintenant avec son propre commerce, ses expéditions de bois de charpente et la richesse grandissante de la communauté, il était sur que c’était le bon temps. L’influence de Moore dans la région était répandu, et ce, même s’il n’était pas en politique. Il discuta alors alors un de ses bons amis, l’honorable C. C. Colby avec la proposition du chemin de fer.
Ensemble, ils créerent la compagnie « Magog and Waterloo Railroad » en 1878, traduit par « Les chemins de fer Magog et Waterloo ». Les actionnaires furent invités pour un voyage gratuit à Waterloo et à un banquet. Ce fut tout ce qu’ils reçurent de leurs investissements.
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