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Buckskin Joe : L’homme Blanc Démon

(texte originale en anglais)

Tireur d’élite, joueur de violon, fondateur du groupe des mineurs d’or « Ragged Ass Militia » (et encore beaucoup plus)

— Glenn Shirley (auteur original de cet article)

Buckskin Joe

E. J. Hoyt (Buckskin Joe) en 1892

En 1888, quand le groupe « Pawnee Bill’s Wild West Show » jouait à Providence à Rhode Island, le texte suivant apparu dans « The Daily Telegram » : À « Boyden’s Crescent Park », jouant un rôle actif dans la pièce, on pouvait y voir le fameux professeur E. J. Hoyt qui a guidé plusieurs excursions à travers des régions sauvages. »

Pour le bénéfice de plusieurs qui n’ont jamais entendu parler de lui, nous vous présentons un portrait de ce celèbre homme sans-frontière, musicien, connu pendant 35 ans comme « Bucksin Joe ».

Du Canada jusqu’au « Gulf », de Vancouvert jusqu’a Eastport, son sobriquet est une expression de la vie de l’Ouest et tout les jeunes garçons qui ont suivi le mouvement des scouts ont entendu parler de cette personne endurante, de bonne nature et d’un bon tireur.

Il est de petite stature avec de petits bras et de petites jambes mais son long torse indique une vitalité énorme. Sa face lui donne un air vif, des yeux gris qui ont souvent reflèter le long d’un canon de fusil qui a envoyé une balle à travers un sauvage peint, des fois appelés « poor Lo » (désigne un indien).

Les indiens parlent de lui comme l’homme blanc démon parce qu’il s’amusait à les surprendre avec ses talents de gymnastique, d’acrobaties et ses sauts périlleux. La grande partie de sa vie a été de vivre avec eux et souvent, il a été leur prisonnier, s’échappant seulement après beaucoup d’épreuves et de danger.

Bucksin Joe est née le 4 octobre 1840 proche de Magog au Canada dans la province du Québec. Dans une petite cabane en rondins sous l’ombre du mont Orford. Ses parents, Samuel et Judith Hugins Danforth Hoyt l’ont nommé Edward Jonathan, un nom qu’il n’utilisera pas souvent par la suite.

Depuis le début, c’était sa destinée d’être souvent face à face avec la mort. La région était très sauvage, habité par des animeaux farouches et des indiens. Pendant qu’il était encore dans ses langes, il prit part à une de ses premières aventures, il sonna l’alarme en criant comme un nouveau-née de un an peut faire avec ses poumons. Sa mère était parti faire la traite du matin aux vaches, laissant Edward dans son berceau. Ses cris ont rapatriés sa mère en vitesse, avec le tabouret de traite dans ses mains.

Un cochon sauvage était entré dans la cabane et était en train de courrir dans les bois avec le bébé dans sa bouche. Pendant la poursuite, presque en train de s’effondrer en désespoir, elle lança le tabouret. Le cochon couina ainsi que le jeune garçon. Le cochon s’échappa avec une partie des vêtements du bébé sur son museau, laissant le sujet de notre récit pour plus d’anecdotes sur la terre et la mer.

Buckskin Joe

Buckskin Joe

Son début de vie était similaire a « Peck’s Bad Boy ». Une école fut batî à une colonisation appelé « Ward’s Corner », mais Ed était plein de malice et de méchanceté qu’il pensait plus à s’amuser qu’à ces livres. Il passa la plupart de son temps à sauter hors des fenêtres pour s’échapper de ses punitions.

Finalement, la direction de l’école visita l’enseignante, se plaignant qu’elle n’utilisait pas asser le bâton. On invita Ed à s’avancer. Un large bâton fait en bouleau était manié vigoureusement sur Ed pendant qu’il sautillait de haut en bas sur une boîte de bois. Les coups continuèrent jusqu’à temps que le bâton et que la direction de l’école était épuisé. Le dos d’Ed était ouvert à une douzaine de places et ses vêtements avait plein de sang dessus, mais pas une larme ou un bruit viendra de lui.

Quand cela sera fini, il remerciera l’enseignante qui lui aura donné les coups, donnera, ensuite, un coup de pied sur un tuyau de poêle, abattra la porte de ses charnières et recevra encore d’autres coups quand il reviendra à maison. Alors, Ed prendra une diligence et passera la frontière pour passer du Canada aux États-Unis, pris un train jusqu’à Boston, ensuite un cargo pour passer autour de Cape Horn jusqu’au champ d’or de la Californie. Il sera accueilli par un membre de sa famille alors que le navire accostait au « Charleston Navy Yards ».

Ed reviendra au Canada, mais ne retournera jamais a l’école. Il ira travailler avec son père dans un camp de bûcheron et deviendra tout un athléte. Il travailla comme bûcheron, il deviendra un expert à marcher et à rouler sur les rondins et il perdit son excitation et son amusement sur ce travail. Il ira rejoindre son grand-père, un vieux trappeur, et l’amena dans les bois pour vivre avec les indiens. Ed appris leurs coutumes et comment utiliser un arc et des flèches.

Son grand-père lui montra comment utiliser un fusil et un couteau, comment boire du « hot toddy » et aussi à avoir de longs cheveux. Sous la tutelle de ce vieux scout, Ed abandonna ses vêtements de citoyens, il portera un « buckskin raiment » (vêtements en peau de daim) et des ornements des natifs et, de par ce fait, acquis son surnom.

Carte d'affaire de Buckskin Joe

Carte d’affaire de Buckskin Joe alors qu’il était professeur de musique au Kansas dans les années 1880

Éventuellement, ce type de vie commença à perdre de son charme, alors il se joindra au cirque « J. T. Johnson Wagon Circus », faisant la tournée de l’est des États-Unis comme artiste de l’air et acrobate. Déjà, il avait montré un talent pour la musique. Rendu en 1858, il avait maîtrisé le violon, la clarinette et le cornet. Il organisa et dirigea un bon nombre de groupes et d’orchestres, il aura la disctinction d’être le premier « Border Musician » et pendant un moment donnera des cours de musiques, ce qui lui donna le titre de professeur.

Avec le déclenchement de la guerre civile aux États-Unis, Buckskin Joe c’est enrôler dans l’armée fédérale. C’était le début d’un service long et honorable pour le pays qui l’avait adopté. Joe combattra avec « Army of the Potomac » sous le commandement du général George B. McClellan dans la fameuse bataille appelé « First Battle of Bull Run » and dans tellement d’autres batailles qu’il en perdit le compte.

Quand la guerre se terminera, il se marriera et retournera dans l’arène du cirque pour en faire encore plus. Il marchera sur des câble étirés entre des immeubles de ville à travers le pays. Une fois, il signera un contrat pour marcher le long d’une corde au-dessus du « Royal Gorge » en Arkansas.

Buckskin Joe jouait de 16 instruments de musique, il était la première personne à faire des sauts périlleux sur le dos des chevals, des éléphants et des chameaux, il ébloui des milliers de personnes avec son habileté à utiliser un arc et des flèches, touchant plusieurs objets tenu dans diverses positions par ses assistants.

Sa carrière militaire ne finira pas avec la guerre. Cela lui donna juste un avant-goût. À cause de certains problèmes avec les indiens dans l’ouest, il ira au sud du Kansas en 1870 comme éclaireur sous la direction du capitaine C. M. Scott. Il sera un des premiers à coloniser avec sa famille sur le site présent de la ville d’Arkansas. Il fera de cette ville son propre siège social pour les 20 prochaines années alors qu’il fit plusieurs expéditions sur les territoires indiens, au Texas et dans les rocheuses.

Pendant la guerre des indiens en 1874, il sera éclaireur pour O. P. Johnson et quand la panique et la peste des sauterelles frappera le Kansas, il organisera le « Ragged Ass Militia » (la milice en loques), appelé tel quel car la plupart de ses membres était tellement pauvres qu’ils se battaient avec des lambeaux comme vêtements et en sous-vêtements.

Il n’y avait pas de travail et pas d’argent, le Kansas demanda de l’aide de secours à l’est. Les indiens était encore nerveux. Joe décida que la seule façon de résoudre la situation était de créer une autre menace d’une autre révolte. En tirant sur les indiens et en chevauchant de ville en ville en avertissant les colons qu’il pouvait y avoir une attaque à n’importe quel moment, lui et ses hommes ont pu inciter le gouverneur de former une compagnie de garde de sécurité. De par ce fait, les fermiers on pu être payé pour leurs services et donc de ne pas mourrir de faim.

À la fin des années 1870, Joe changera de profession pour devenir mineur et prospecteur d’or. La grève du minerai d’argent l’attirera à aller à Leadville dans 22 puits de mines et fera plusieurs hommes millionaires avec ses découvertes. Il survivra à de nombreux accrochages avec des personnes qui occupaient illégalement une propriété d’un autre. Il sera le médiateur pour Horace A. W. « Haw » Tabor, aussi appelé le « Colorado’s Silver King » (Le roi du minerai d’argent au Colorado). Il explora les région « Gunnison » et « Cripple Creek », découvra le fameux « Glenwood Springs » et était présent durant la révolte des Utes en 1879. Un ravin proche d’Aspen ainsi qu’une vieille ville de mineurs proche de « Canon City » porte encore son nom.

Pendant les années 1880, Joe guidera des trains-wagons à travers les plaines du Kansas jusqu’aux mines du Colorado et du « Western Slope ». Pendant qu’il avait du temps libre à Arkansas city, il élèvera quatres filles, organisera un orchestre appelé « Border Brass Band » et une famille « Cow Horn Band », une nouvelle particularité que « Pawnee Bill » ajoutera rapidement à sa pièce du « Wild West Show ».

Les instruments consistait en des cornes de boeufs coupés pour former des accord (bass, alto, etc.), jouant le « on and after time » sur l’air du cornet de Joe. Quand le « Cow Horn Band » battait son plein, cela sonnait comme un orgue à vapeur.

« Pawnee Bill » fermera sa pièce au Maryland en 1888 et retournera au Kansas pour diriger le mouvement des « Boomer » jusqu’à Oklahoma et Buckskin Joe se joindra dans cette rué jusqu’aux terres non-assignées.

En 1890, il servira comme député pour la cour fédérale à Wichita avec une jurisdiction sur le nouveau territoire d’Oklahoma. Mais il retournera sous peu à son spectacle et pour les deux prochaines années fera une tournée du pays avec sa propre pièce du « Wild West Show ». Encore, en 1893, il fera la course pour une terre à l’ouverture du « Cherokee Strip », obtenant ainsi 160 acres de terres autour de la rivière Salt Fork et s’essayera à élever une culture d’abeilles jusqu’à temps qu’elle soit saisi par la fièvre de l’or lors de la rué au Klondike.

Sa dernière grande aventure sera dans les jungles du Honduras en 1901. Son partenaire dans cette expédition sera le célèbre combattant d’indiens et vétéran de la guerre civile, William Palmer, aussi connu sous « Rocky Mountain Bill ». Pendant quatre ans, ils travaillèrent dans un vieille mine espagnole, seront impliqués dans une révolution et devront fuir le pays. Blessés gravement et laissant en arrière plusieurs découvertes de filons d’or que d’autres profiteront.

Après ce temps, Joe en avait asser. En 1909, il s’installera et mènera une vie tranquille en Californie et deviendra, comme il le dit lui-même, un grand penseur et un philosopheur. Un jour, lui et Pallmer compareront leurs notes sur le nombres d’occupations qu’ils ont réalisés avec succès. Palmer en énumèrera 22 alors que Joe ira jusqu’a 65.

Dans sa biographie non-publié, finit juste avant sa mort à Los Angeles le 20 avril 1918, il écrit, « Une partie de la variété de mes talents vient d’une audace naturelle à tout essayer dans mes expérimentations alors que d’autres se reculerait devant ce type d’épreuves et une autre partie grâce a une émotion forte sur la confiance de mes capacités physiques et de mon endurance à endurer et à perseverer dans tout ce que j’entreprends ».

Son petit-fils, Dr. Vance Hoyt, écrivain naturalistes et bien connu pour ses livres sur la nature et ses biographiques sur des animeaux sauvages, présente son grand-père de la meilleure façon

« Certains animeaux peuvent être apprivoisé et domestiqué, d’autres non. Ce n’est pas attribué par l’intelligence et le manque de celui-ci, c’est tout simplement dans la nature ed la bête. C’est identique avec les êtres humains. La plupart sont congénitalement domesticables, asservi par l’autorité. Dans seulement quelques rares cas, on peut trouver un homme ou une femme qui est, par nature, impossible à domestiquer ou à apprivoiser. Je ne dis pas qu’ils sont aggresifs ou entêté alors qu’ils étaient des enfants gâtés. Ils ne sont pas résolus de trouver leurs propres chemins comme les raisons qui motive ce type de voyou qui manifeste un comporte égoiste. Ce type d’individu rare sont des super-hommes et femmes qui ont un peu plus de caractérisques que la moyenne et, en même temps, ont un manque de certaines inhibitions et de facteurs dissuasif comparé au reste du monde.

Mon grand-père était un exemple parfait de quelque que l’on ne pouvait apprivoiser. Avec un esprit vif, plein de curiosités et un désir immense pour la vie dans toutes ces manifestations, il était toujours en train de faire des découvertes et ne calculait jamais ce que cela lui prenait entre ses visions et ses accomplisements.

Ne connaissant pas la peur, il n’avait aucune raison du pourquoi il ne pouvait pas avoir ce qu’il voulait. Il n’a pas compensé à cause de sa petite taille ou essayer de bluffer ou de se vanter pour essayer de surpasser ses camarades.

Mon grand-père était, en réalité, un super-homme, pas seulement parce qu’on ne pouvait l’apprivoiser mais parce qu’il avait la force d’oser défier ce qui n’était pas prévisible.

Ce formidable article à propos de Buckskin Joe a été publié dans le « True West Magazine » en décembre 1963 sous le titre « White Man-Devil » par Glenn Shirley. Il a été soumis par le talentueux Jacques Boisvert (1932-2006) de Magog, Québec. Expert en plongée, avide historien et une des autorités mondiales sur Memphré, la créature légendaire du lac Memphrémagog.

Soucoupe et tasse Buckskin Joe fait en Allemagne, 1900-1914 (coutoisie de L. Gagné)


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