Bill Connor : Pionnier de la Traversée du Lac
Le 21 août 1955, William Francis « Billy » Connor s’introduit dans les eaux du lac Memphrémagog à Newport à 16h30. |
Au début de août 1955, environ un moins avant mon 20ième anniversaire, j’arrivais à mon domicile à Magog durant un congé de la marine Canadienne comme dragueur de mines sur le HMCS Resolute. J’avais l’air d’un matelot, habillé comme un matelot, je parlais comme un matelot mais j’étais tout juste sorti du secondaire et je venais de me joindre au RCN de par l’invitation du très digne chef de police de Magog, Télésphore Lavoie.
J’ai entendu des rumeurs et reçu plusieurs questions à propos de la récente tentative de nager toute la longueur du lac Memphrémagog par Lorenzo LaMontagne de Sherbrooke. Peut-être que c’est prétentieux de Magog, mais on se considérait comme des rivales avec cette plus grande ville qui se proclamait « Queen City » (la ville de la Reine) des Cantons de l’Est. Ou était les montagnes à Sherbrooke, ou était ses lacs? Même ses rivières tel que le St-François recevait son eau de ceux de Magog.
« Pourquoi n’essaie-tu pas de nager le lac Bill? », cette question a du m’être posé au moins vingt fois avant que je n’y réfléchisse sérieusement. C’est vrai, la marine m’avait montré que plusieurs heures à nager calmement dans le haut des deux ou trois miles du lac Memphrémagog m’a appris à être beaucoup plus rapide dans l’eau que presque tout les compétiteurs dans les forces armées. Mais les entraînements de la marine sont des sprints de un demi mile, rien comparé avec un marathon de nage de la distance du lac Memphrémagog.
Laisser-moi dire que, la distance généralement accepté de Newport à Magog est de 32 miles. Cette distance est peut-être celle avec la route, mais comme j’était familier avec les cartes topographiques militaires, je savait que la distance réelle était de 26.25 miles. Les mythes persistent longtemps et c’était juste plus facile d’agréer avec le reste du monde pour une distance de 32 miles que de les contredire et de réduire l’exploit admirable fait par Lorenzo qui a échoué lors de son essai de nage du lac de seulement 3 miles.
Mais, je ne voulais même pas considérer nager toute cette distance à ce moment. Éventuellement, Zeke Robinson, un professeur respecté, un mentor et un ancien athlète, me suggèrera que ce n’était pas une idée si ridicule. Entraîneur de hockey et de basketball, peut-être savait-il ce que cela prenait. Disons que toutes ces années passées à être le gringalet de ma classe ne me convainquait pas, mais je créa un plan pour tester mes chances. Avec Merlin Emslie comme témoin, je plongea du quai d’Anthemis à Magog et nagea, non accompagné, jusqu’à l’Île des trois soeurs et ensuite jusqu’au « Hermitage Country Club ». J’avais froid, j’étais fatigué de nagé après seulement 3 miles, donc je suis sorti de l’eau et j’ai couru à travers le parcours de golf. Après être fatigué de courir, je suis retourné dans l’eau. Car voila, je devais aller téléphoner et je croyais qu’il y en avait un au « Bryant’s Landing ». J’avais passer le point du non-retour et c’était le moyen le plus rapide d’obtenir de la nourriture, des vêtements et un moyen de transportation pour revenir. J’était complètement dans l’erreur! Rendu au « Bryant’s Landing », il n’y avait aucun téléphone et personne que je ne connaissais. Par contre la petite maison de Zeke était seulement a un mille et demi à travers le lac.
Lorsque j’arriva, Zeke n’était pas la, je pris une courte pause, j’entra et je téléphona pour un taxi qui me conduisa jusqu’à Magog. On était mercredi en après midi. La nage du lac était samedi. Sauf que jusqu’a présent, je ne savais pas que samedi serait la journée parce qu’après tout, je devais être parrainer et trouver des guides. J’étais familier avec les émotions et les pensées négatives qui se jouent dans le cerveau comme ceux de la formidable nageuse Marilyn Bell. Je lui dois beaucoup car ma petite imitation du lac Memphrémagog comparé à la sienne du lac Ontario m’ont aidé à gardé la maturité et à avoir la bonne perception de mes forces, ce que j’avais de besoin. Par un miracle que je ne comprends toujours pas, Euclide Langlois est venu me voir. Quelques autres aussi dans la communauté francophone de cette ville très unie. Mon équipe c’est assemblée de manière automatique, j’ai été choyé et on ne m’a laissé que les angoisses de la nage à me préoccuper.
Une fois que mes intentions de nager le lac était connu, il y avait plusieurs personnes qui en doutait. Un épicier du coin qui me regardait courrir en rond entre la rue Hatley, Tarrant et le cercle Bellevue me demanda « Qu’est-ce que tu fais? ». Je lui répondit que j’allais nager le lac Memphrémagog. Sa réponse ne pouvait être qu’autrement négative. Mais il y avait un homme connu qui pratiquait la marche en marathon proche de chez moi, je lui fit part de ma motivation et de mes abilités physiques. Il me donna son accord. Ceci étant dit, la partie était maintenant commencé.
Quelques articles dans les journaux locaux m’ont aidés a trouvé de l’aide d’un compagnon de bord même si j’étais déjà bien entouré par les gradués de l’école secondaire de Magog ainsi que les étudiants de l’école secondaire Princess Elizabeth. J’en étais emporté et exalté, seul mon père semblait avoir encore tout ses sens, « Très idiot tout ça », disait-il, « je te laisserai au quai à Newport et le reste du monde pourrait te ramener ».
Alors à 13h, je passais la frontière et entrais à Vermont. Les douanes me demanda si je reviendrai par cette route (Stanstead). Ma mère répondit « la plupart de nous, oui, mais Billy reviendra à la nage par le lac ». Je reçu une permission spéciale de ne pas avoir à signaler mon retour aux douanes à Owl’s head, une bonne chose de reglé. Je dormis une demi-heure a l’hôtel de newport car j’étais fatigué, c’était une donation par les citoyens de Newport. J’ai bien aimé leurs hospitalités chaque fois que j’arrivais par le SS Anthemis. À 14h30, je mangea deux bananes et j’ai été énormément graissé avec de la vasoline et de la lanoline jusqu’a mes oreilles, qui sont très susceptibles de mal d’oreilles à cause de l’eau qui entrent.
Habillé dans mon costume de bain et mon kimono, moi et environ quinze autres personnes devions être une attraction très bizarre sur la rue principale à Newport. Mais nous avons attirés une foule de seulement 200 personnes environ sur le quai. Tout plein de choses se passa en même temps et je réalisa finalement que toutes les photos était prises, le hors-bord et la chaloupe était approvisionné et le délai pour commencer était seulement causé par moi car j’étais celui en charge de dire quand on pouvait partir. « Je part », dis-je à ma mère.
Contrairement à beaucoup de compte rendu, je n’ai pas plongé du quai. J’avais casque de bain et des lunettes et ils auraient tombés trop facilement à cause de toute la vaseline que j’avais sur le corps. En vérité, j’ai descendu tranquillement dans l’eau du lac. C’était étonnament très froid, mais c’était probablement du à mes nerfs. Plusieurs personnes vantardes ont rapidement échoués et c’était maintenant rendu au point de sombrer ou de nager, ou est-ce plutôt de nager et ensuite de sombrer. La surprise du froid de l’eau m’a surpris tellement que je suis resté pendant un moment sur le quai en s’appuyant avec mes bras qui retenait tout le poids de mon corps. Ce qui a eu pour effet d’étirer le muscle en arrière des avant-bras, ce muscle, est le plus important pour avancer en nageant. C’est avec l’ignorance donné aux imbéciles que je n’ai pas reporté la nage. Je pris plusieurs photos en nageant pour la caméra et ensuite je parti avec mon rythme plus rapide que je décris comme « trop violent » maintenant que j’ai appris à nager pour de vrai.
Quinze minutes plus tard et n’osant toujours pas consideré dans quoi je m’étais embarqué, je pensa à plus tard dans la traversée. L’eau était très calme, aucun vent d’après-midi. Le parcours était fait en sorte que l’on suivait l’est du lac. Je vomis les bananes, mes lunettes était embués et la graisse me dérangeait. Je crois que c’est à ce moment que tout m’agaçait. Je me suis dit, « pas de plaintes, pas d’excuses, pas de seconde chance ». Le nom du navire royal Canadien sur lequel j’étais était le HMCS Resolute. Consciemment, je décida d’adopter ce mot.
À ce moment, Alfred Whittier avait aussi une sorte de résolution. Je n’ai jamais compris comment deux jeunes garçons, si différent, pouvait être de si bon amis. C’était comme cela depuis un bon moment, avant l’incident en 1950 ou je lui ai lançé une grenade et qu’elle a explosée. Cela c’était passé au camp de Valcartier pour les cadets des forces armées Canadiennes.
Difficile aussi est ma capacité de comprendre comment un jeune, pas trop proche comme ami comme Garth Fields devait être la personne la plus proche de moi durant cette traversée. Dans le jour, Alfred ramait, raportant les observations venant de la rive de Newport qui s’effaçait au fur et a mesure que nous avancions. Garth tenait une serviette blanche comme point de repère, de cette façon je n’avais pas besoin de soulever ma tête pour voir ou j’allais. Cette technique était nouvelle, on venait juste d’y penser, elle fût une des plus importantes pour que je puisse conserver mon énergie. Il y a des nageurs d’endurance aujourd’hui, deux fois plus rapide, et d’une traversée comme la mienne de deux fois plus longue qui ne l’ont pas appris ou adopté pour économiser les muscles du cou.
Durant la nuit, la serviette sera replacé par une lampe de torche accorché au côté de la chaloupe. Avant la nuit par contre, cinq ou six heures passèrent. Des nageurs tel que Lorne Meek, Donnie Parker, Roger LaPlante sautèrent dans l’eau pour m’encourager. En premier, j’essaya d’être toujours le premier en avant, par la suite je crois qu’ils faisaient exiprès pour que j’ai l’air de toujours être le plus rapide.
Mon directeur d’école secondaire, Stephen Olney, a toujours démonté l’importance de l’exercice pour batîr du caractère. Finalement, je commença à comprendre ce qu’il voulait dire. Maintenant il se passa de quoi que je ne peux toujours pas expliquer. Quelques années plus tard, j’essaya de convaincre Olney qu’il avait un frère et qu’il était arrivé avec sa fille, une jeune fille qui était une bonne nageuse. Ils nous ont suivi pour quelques miles. Mais Olney a toujours prétendu n’avoir jamais de frère! C’est maintenant le temps de manger, du pablum froid (céréale sèche), de la gelée, de me brosser les dents et de boire un café froid pour ne pas avoir de crampes qui sont produits par les boissons chaudes.
À cause qu’une personne ne peut vraiment rester dans l’eau sans bouger, il est necéssaire de toujours continuer à nager. Je crois que de changer la position du « four strokes » au « five strokes » n’est pas productive. Depuis, il y eu beaucoup d’autres nageurs avec un bien meilleur talent que moi. Certains ont doublés ma distance dans leurs traversées, une jeune femme à fait la même distance que moi, dans des eaux beaucoup plus tumultueuses et, en plus, en utilisant seulement la nage papillon, celle qui est la plus forçante de toute les nages.
Le soleil se couchait à l’horizon, en arrière d’un sommet à Vermont. En avant, l’ombre de Owl’s Head nous montrait un chemin s’étirant jusqu’à l’île Molson et jusqu’à la baie de McPherson. La fatigue m’aidait à tenir un rythme régulier qui avait un effet hypnotique sur moi. C’était dans mon esprit que toute la nage se passait. Les pensées pouvait créer des interférences. Même mon équipe qui ne lisait pas dans mes pensées, mais très dédié à mon succès gardait le silence. Si vous me demandez, aujourd’hui, ce qui c’est dit durant les onze prochaines heures, j’aurai seulement dit un total d’environ cent mots.
Nager, manger, nager, manger, le vent se levait mais c’était du côté triboard, ce qui m’aidait. J’ajustait ma nage pour prendre avantage de cette petite poussée par en arrière. On passa « The Line ». Quelqu’un chanta « Oh Canada ». On remercia la garde côtière américaine du lac pour leurs meilleurs souhaits et leurs assistances en gardant hors de portée les curieux. Par moment, je sentais l’huile du hors-bord et c’était déplaisant.
Mon oncle Norman arriva avec de la nourriture pour ceux à board ainsi que des couvertures. Beaucoup plus loin, Pit Lavoie et ses amis faisait clignoter une lumière. Alfred vu la lumière, aligna la chaloupe et continua de ramser. Je ne sais pas pourquoi mais ses mains était déjà boursouflés et saignait, il utilisa des chiffons qui l’aida sûrement.
Le port de Owl’s Head était imminent dans cette pénombre, on changea de trajet pour passer à « Centre Island » et ensuite tirer une ligne jusqu’au « Molson Point ». Encore, je ne réalisais pas que sur les quinze à vingts personnes présentement sur le lac, j’étais celui que l’on pouvait envier le plus. La gloire serait pour moi, mais le travail, le froid, les aliments humides serait pour eux. J’étais beaucoup dorloter et aidé. J’ai échappé un verre de papier dans l’eau, aussitôt quelqu’un était là pour le ramasser. Lorsque je ralentissais, quelqu’un sautait immédiatement dans l’eau pour être plus proche de moi. Garth n’était qu’une silhouette sombre sur la poupe de la chaloupe. Alfred était caché de ma vue par la lumière qui était utilisé de temps à autre sur mes yeux pour regarder ma condition physique. Je sentais un doute monté en moi mais je me rappelais qu’il fallait que je leurs fasses confiance, j’avais un très bon support de leurs parts.
J’étais familier avec le lac Memphrémagog depuis longtemps. Avant ma naissance, mes oncles ont déjà patinés sur le lac jusqu’à Newport et ont aussi ramés la distance au moins une fois. C’est une étendu d’eau incroyable. Des collines riches en verdures, des fermes luxuriantes et des montagnes majestueuses. Qui peut douter de la bénédiction des nombreux camps d’école du dimanche, des chants grégoriens qui louanges Dieu et sa Création du nombre grandissant de terres agricoles et d’ateliers sur St-Benoît du lac. Béni soit la grandeur de de cette nature si charmante et des liens si forts entre les camarades français et anglais sur cette traversée qui devenait un pèlerinage. Mon esprit transcende, mes capacités arithmétiques se mettent en marche, il reste encore beaucoup de temps avant l’arrivée. Je ne me rendais pas compte de la fatigue qui augmentait. Soudainement, comme un changement dans la cadence d’une symphonie Beethoven, peut-être la sixième ou même plus la neuvième, une tempête éclata. Les histoires de cette tempête sont pas mal exagerées. La vérité est que je me souviens de seulement quelques moments des deux heures suivantes. Les faits sont que cela c’est passé a « MacPherson Bay », le manque d’eau profonde à cet endroit rendait impossible la formation de grandes vagues. Cela faisait quelque temps que je savait que j’étais hors de vue de ceux qui m’accompagnait. Ils avaient grand besoin d’une pause. Peu importe la cause de ce qui c’est passé, la plupart du monde ont dit que j’avais disparu. Si jamais cela à causé de la confusion ou même de la honte à qui que ce soit, c’est juste une légende que j’ai été porté à croire.
Je me souviens d’avoir émit un sifflement pour que les différents voix que j’entendais puissent me repérer. Certains ont même dit que j’étais dans le bateau mais je n’y étais pas. Lorsque les voix arrêtent de faire du son et qu’ils entendirent mon sifflement, nous étions alors capable de reprendre le voyage. Je peux maintenant appeler cette traversée, un voyage, car c’était rendu beaucoup plus long que n’importe quel excursion de la marine sans que je n’ai le mal de mer. Les nuages de la tempête fournissait beaucoup moins de lumière que les éclairs. Les étoiles était invisible. Mais, tout d’un coup, un festival de lumières apparu. La côté est répondait aux « voix du lacs ». Certaines personnes se souvenait qu’un jeune homme local était dans cette pénombre et ce froid. Plusieurs sumières s’allumaient qui aurait permis à un bombardier de nuit un tracé parfait de la région. Nager, manger, nager, manger, faire quelques blasphèmes, avoir une mauvaise humeur. Les étirements du dos étaient rendu important aussi. Qu’est-ce que cela juste au coin? C’est « Lord’s Island », il reste seulement 8 miles à faire. Le « Sargent’s Bay » était à bâbord et à tribord c’était Georgeville. Le docteur Luc Bergeron sort, il lui est impossible de suivre les bonnes pratiques de médecine en regardant mon pouls et ma température mais j’ai l’air d’être conscient. Il est rendu une heure et demi du matin. Il reste 10 miles à faire.
Nager, manger, nager, manger, calculer, s’étirer, nager, manger, nager, manger, vomir.
On est presque rendu au « Bryant’s Landing », l’aube c’est levé et je peux apercevoir les conditions misérables de la petite flottille. J’avance beaucoup plus lentement. De nouvelles personnes pour me stimuler sautent dans l’eau, j’essaie de répondre en allant plus vite et ce, avec succès. Mon esprit monte et redescend. Au port de Cedar est Zeke Robinson, malade, venait de se lever de son lit. Il arrive en hors-bord et Zeka, dont je respecte son jugement et que son jugement m’a apporté dans ce stade d’apitoiement, venait à la rescousse. Il connaissait les difficultés athlétiques contrairement aux autres. Ses mots et son courage malgré son état de santé nous a tous inspirés. On continue jusqu’à Magog. Des bateaux se joignait à nous, les senteurs d’huile augmentait, le monde abandonnait leurs déjeuners, renonçait au service du dimanche de l’église. Venant de Sherbrooke, domicile de Lorenze LaMontagne venait la nouvelle, « Il est encore à nager! Il n’a pas quitté durant la tempête ». J’ai entendu que des larmes ont coulés avec cette nouvelle.
De « Bryant’s Landing » au « Green Point » et ensuite à « Hermitage », aucun incidents, juste un rythme pénible. Je suis maintenant conscient qu’abandonner est au-delà de mon choix. Mes compagnons ne laisseront pas leurs misères être gaspillées. Mes camarades de classes arrivent. Des fois je suis très fatigué, tellement fatigué, mais maintenant je peux impressioner quelqu’un. Wayne Gaunt, un voisin pratiquement à côté de chez moi arrive sur le devant du hors-bord Peterborough. L’île des Trois-Soeurs est à tribord. « Diable » que je me dis, j’ai déjà nager cette distance auparavant, je suis capable de le faire facilement, par contre je n’ai jamais nager cette distance après avoir déjà nagé environ 22 miles. Mais je suis maintenant en train de voler. Ce chère lac Memphrémagog qui a protegé et soutenu ce jeune garçon qui l’aime tant. Des excursions de pêches avec mon père et mon grand-père, des excursions solitaires pour aller faire des pique-niques sur des plages secrètes avec un souffle de vent doux de soirée, lourd avec cette agréable humidité des soirées d’été avant la pluie. J’aime cette gracieuse femme qu’est Memphrémagog, je suis reconnaissant et j’en suis inspiré.
Le groupe de catholique romains sortent tôt, les radios demandent au monde de se rendre à la plage. Le révérend Gustaffson libère son troupeau. Le prochain dimanche il félicitera publiquement toute notre équipe dans son église. Je nage de plus en plus rapidement, détaché de mon corps. Il devait y avoir cinquantes bateaux sur le lac à moins d’un demi mille de la côte, le vent se levait mais encore j’étais béni par les vagues venant de derrière. Je ne peux pas entendre la foule sur la côte, mais on m’assura qu’ils étaient content de me voir et qu’il était temps. L’eau commençait à descendre et était maintenant rendu à seulement trois pieds de mon visage. Je porte mon costume de bain, oui il est la! Mes doigts touchent le sable! La rivière aux cerises a passé quelques centaines d’années à rendre cette plage d’une qualité douce et facile à marcher dessus, facile pour quelqu’un qui a un contrôle total de ses jambes. J’essaie de tenir debout, mes jambes insistent à nager. J’essaie de marcher, mes jambes insiste à nager. Du monde se précipite pour m’aider. NON. Très attentif à leurs tâches et aux règlements qui l’interdisent, mes gestionnaires et mes amis me font un chemin. Sur cette plage, déjà oublier par moi, tout ce merveilleux groupe de personnes m’ont laissé penser que c’était ma gloire. Je confesse que je me leva, que je chancela un peu et que je proclama, « Je l’ai fait ». Cela aurait été beaucoup plus véridique si j’avais plutôt utiliser le mot « Nous » à la place. Merci, tout le monde. Le Seigneur sait que j’avait besoin d’un peu de succès dans ma vie. Si je place trop d’emphase la-dessus, et bien, quarante-cinq ans m’ont appris que aucun être humain n’est seul.
Alors, environ vers les 11h du matin, un dimanche couvert, j’arrivais sur la rive, signé mon premier autographe à la fille du docteur Wood et manqué ma change de m’engager. J’ai pris un petit repos au motel Cabana et, ensuite, commença une journée épuisante. Une parade, un souper chez le maire et une grosse fête a l’hôtel de Magog grâce à mon ami Armand Simard, lutteur. Une charmante femme chanta pour moi « My Hero ». J’étais tellement content de savoir, à une heure du matin, ce lundi, que nous étions vraiment une équipe sur le lac. J’étais juste un parmi d’autres.
Réflections
Par la suite, j’ai essayé une dizaine d’autres nages d’endurance, rien en haut de quinze miles a été réalisé avec succès. L’année suivante, j’essaya le lac Ontario, c’était un effort pas trop recommandé. Je n’avais toujours pas appris la valeur d’un entraînement et je n’avais pas encore réalisé la série de chance que j’ai pu avoir avec mon équipe sur le lac Memphrémagog ce soir d’août.
En quelques années, j’ai pris du poids jusqu’à 235 livres, rien qui ne pourrait passer pour du muscle. En 1964, j’étais rendu gros et gras. Je décida de m’entraîner. Sur une piste à New Glasgow en Nouvelle-Écosse, je suis parti pour courrir un mile. Après 420 mètres, je me suis assis et j’ai pleuré. Le jour d’après, j’ai pris un livre, Aerobics du Colonel Kenneth Cooper, un M.P.H. (Master of Public Health) des forces de l’air des États-Unis. Le régime, enseigné par Cooper remplace le plan 5BS des forces armées de l’air Canadiennes. Moins de neuf mois après avoir suivi le régime, sans l’aide d’un entraîneur, je pouvais courrir six miles, et par la suite jusqu’à 20 kilomètres.
À mon cinquantième anniversaire, j’arrivais quatrième dans un triathlon contre 90 étudiants d’une université à Moncton au Nouveau-Brunswick. Dans les douze prochaines années, J’ai gagné le « Olympic Distance Triathlon » dans mon groupe d’âge. Maintenant il y a une douzaine d’athlètes de triathlon au Canada et je crois que la croissance continu de ce sport est bien pour la perspective de santé au Canada en général, ainsi que l’espoir olympique et la santé mentale.
Jusqu’à 1999, j’ai été le gagnant dans ma catégorie d’âge sur 8 des 11 triathlon de distance olympique |
Magog, béni par sa beauté naturel et l’énergie de ses citoyens est un endroit idéal pour apprendre à nager, à faire de la voile, à skier, à courir, à faire du hockey et, bien entendu, à faire du « hotdog skiing » qui est du « freestyle skiing ».
Honneurs
Merci encore Billy, tes amis de Magog se souviendront toujours de ce que tu as accompli.
Billy a été acclamé et à reçu des honeurs mérités. Sa mère, Margaret Connor, a été la championne provinciale de nage en 1932 et 1933. Alors enceinte de Billy, on peut facilement croire que son amour de la nage lui a été donné. Il est né le 26 septembre 1935.
Billy Connor vie présentement au Nouveau-Brunswick. Il est marrié à Shirley et est père de Michael, Christine et Gale. Il a aussi 3 petit-fils.
À l’été du 2001, le 22 juillet à 13h30, la ville de Magog à officielement dédié le batîment de « Merry Point Service » en honneur à Billy Connor.
Mise à jour
Commentaire par Richard B. – Été 2017
I have being swimming in Orford Lake for many years. I am part of six generations of family who have a cottage there. On July 29 2017, while having my usual swim across the lake to the beach at the old Manor Orford site and reaching the shore, there was a man standing near the beach to greet me, he said that he wanted to congratulate me on my swim, getting a closer look at this man I recognized him from photos I had seen, I said « You’re Billy Connor, the first man to swim Lake Memphremagog ». I climbed on shore, we talked for fifteen or so minutes, Bill’s wife met my wife Lise and we continued talking.
Before leaving, we invited Billy and his wife to our cottage, the following day, Billy came to our cottage where my son, daughter, son-in-law and three grandchildren had the opportunity to meet Billy, we passed a pleasant hour together reminiscing of his youthful exploits, it was a very pleasant time for all of us. Although Billy is on in years, you can still see all the determination in his eyes that helped him accomplish his exploit in 1955 he an inspiration for me and my family! It seems now to give me a energy boost every time I swim Lake Orford and think of my meeting Billy.
We wish you health and happiness and hope to see you at our cottage next summer, stay well and keep that fire of determination burning Billy. Here is a big hug from all my family!
2013/08/02 20:56 Bert Gosselin said,
Bill, Je t’admirerai toujours pour ton courage, ta patience, ton endurance et ta détermination. Tu as tout prouvé et tu n’avais que 20 ans. I love you
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